Déménager, quel calvaire !

Publié le par Eva

Le 1er août, j’ai déménagé.
Tout d’abord, Arnaud, mon colocataire dévoué, se charge de tirer porter ma valise principale, qui doit bien peser dans les 20 kg, le long de la route où nous cherchons un taxi. Après 20 minutes d’attente où tous les taxis, sans doute effrayés par la vision de deux jeunes qui, à 21h, portent une pléthore de bagages, nous passent sous le nez, nous arrivons enfin à en arrêter un. Bien sûr, nous avons « choisi »… le plus petit taxi de Sofia. Le coffre de lilliputien ne pouvant contenir ma valise, celle-ci échoue alors à l’arrière de ce véhicule pour le moins peu à-propos. Arnaud glisse son long corps à son côté, mon vanity sur ses genoux, les sacs de course, dont l’un renferme une demi-pastèque, garnissant l’espace entre la banquette et le siège. Quant à moi, il me faut bousculer ma « petite » valise jusqu’à ce qu’elle puisse tenir dans l’espace, normalement réservé à une paire de jambes et de pieds, entre le siège avant et le capot. Ainsi qu’il fallait s’y attendre, mes jambes ne peuvent occuper l’espace désormais comblé. Le chauffeur glousse, Arnaud perd patience, la panique m’étreint. Mes jambes nues atterrissent pour finir sur le dessus de ma valise. Mon corps prend la position d’un demi-lotus allongé, une jambe sur ma valise, l’autre coincée entre elle et la portière, durant un trajet d’un petit quart d’heure. Je suis l’inconfort fait femme.
Si vous devez déménager, un appel à un (grand) taxi auparavant devrait vous prémunir d’une telle plaisanterie…

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